Mohamed Dali présente :
POUTRE Noise-rock/Arles
ECHOPLAIN Noise-Rock/Paris
THAT GREEN Indie Rock/Lille

Concert
dimanche 10 avril 2022 / 18h30 par Mohamed Dali
en prévente : 7€ (+0,60€ frais) tarif unique | sur place : 9€ tarif plein / 7€ tarif réduit (*) * info/réservation : dali.mohamed@gmail.com
Poutre

POUTRE (Noise-rock/Arles)
Sous la houlette de Nicolas Dick et avec l'appui de six labels indé français, le troisième album du groupe « Last in first out » en dit long sur la véracité avec laquelle les arlésiens continuent, depuis plus de dix ans, de nourrir leur amour pour la noise viscérale.
C'est donc dans l'entêtement salutaire d'une rage à peine contenue qu'ils délivrent Last In First Out. Sans esbroufe, au plus près du live, le groupe souligne sans défaillance et dans l'urgence l'empreinte musicale qui est la sienne depuis ses débuts.
Fidèle à son propos, il creuse ici judicieusement son obsession, jusqu'à dénicher une formule nouvelle plutôt que de reproduire celle des précédents disques. Il émerge ainsi de Last In First Out des titres intègres, remplis d'autant de reliefs tordus que de paysages salutaires, comblant aussi bien l'imaginaire que les émotions brutes.
Cette fois ci, en faisant place aux longues plages musicales (Paulownia, Souvenirs De Demain) ou en optant volontairement pour un chant plus discret (L.I.F.O, My Mind, From Light To Dust), le message se fait aussi limpide que lapidaire. Également, les répétitions entêtantes et rabotages de médiators sont plus que jamais de la partie, tout comme le penchant mélodique avec lequel Poutre assoit sa maîtrise et sa différence. En atteste Blind Drivers, final flamboyant capable de revers inattendus.
"Stimulé par ses aînés de Condense ou Portobello Bones, tout l'aplomb de Poutre réside dans ce savant mélange spontané qui fait cohabiter rudesse et élévation. Les arlésiens peuvent exalter de signer ici leur meilleur disque, un troisième album remarquable de puissance et d'inspiration, malheureusement trop court pour nous rassasier ". MOWNO


ECHOPLAIN (Noise-Rock/Paris)
Echplain, c'est l’association de trois musiciens qui sont loin d’être des perdreaux de l’année : à la guitare/chant, Emmanuel Bœuf (Emboe, A Shape, Sons of Frida, Dernière transmission), à la basse VI, Clément Matheron (Sons of Frida) et à la batterie, Stéphane Vion (Velocross, La Diagonale du Fou). Après un premier EP sorti début 2019, ECHOPLAIN sort son premier album, enregistré par Julien Bous (Postghost Recording) et mixé et masterisé par Julien Camarena (Unison), illustré par les peintures et dessins de Sasha Andrès (Heliogabale, A Shape) et l’artwork de Benjamin Vergès (La Diagonale du Fou, Torquem).
C’est sur les ruines que naissent les meilleures mélodies. Et les idées les plus folles. Ruines de groupes défunts. Ruines d’influences si saturées qu’elles finissent par perdre tout sens. Ruines de la pop culture. Ruines de la culture — un point, c’est tout.
Comme si les humains, menacés de robotisation et puis d’extinction, pauvres de nous, trouvaient toujours le moyen de déjouer les algorithmes, de les envoyer crever dans leur coin. Un peu comme quelqu’un qui, croyant tout connaître, avoir tout entendu, découvrirait soudain qu’il ne sait rien. On pourrait passer des heures à énoncer et discuter ensuite de tout ce qui fait, traverse, influence la musique d’Echoplain. Et ce serait passionnant, c’est clair.
On pourrait même faire les malins. Mais on passerait à côté de l’essentiel. Comme toujours. La kermesse du name-dropping, quoi : tout est bon pour te dispenser de te servir de ton cerveau. De fait, saturée — et même, n’ayons pas peur des mots, sursaturée —, la musique d’Echoplain l’est, qui l’assume, le martèle, et semble même le revendiquer. D’All Eyes on Me à Beyoncé, tout semble si référencé qu’on croirait pouvoir écouter le disque à l’aveugle. À la sourde oreille. Rien que par ouï-dire. Mais justement, ce qui se met tant en avant cache férocement quelque chose. Qui, à grands coups de riffs limpides, précis, démonstratifs, au risque parfois de te faire perdre l’audition, trouve le moyen de se faire entendre. Claire et distincte, la musique. Pas le temps de tricher. Il y a une urgence totale, comme l’effet d’une distorsion sociale, mentale, globale. Et sa revanche. L’atmosphère : une ville grande et grise. Polluée et surpeuplée. Figée et invivable. Dans les recoins, les failles, les interstices les plus improbables, poussent des plantes bizarres et rebelles qui renvoient au monde dégueulasse dans lequel elles sont nées et demeurent une image meilleure de lui-même. Here I stand, leitmotiv dans les moments les plus sombres et les plus lumineux, le cul entre le suicide et l’éruption, la dépression et l’orgasme, manière de proclamer qu’on est là. Déclaration d’existence. Malgré et contre tout. S’il fallait résumer en une phrase l’ampleur des dégâts causés par Echoplain, ce serait celle-là : que tu le veuilles ou non, je suis là. Et tu sais quoi ? Ils sont salutaires, les dégâts.


THAT GREEN (Indie rock / Lille)
That Green est Sébastien Duhamel, un musicien français qui a beaucoup tourné avec des groupes à travers l'Europe. Et depuis son adolescence, il enregistre des chansons de rock surf indie lofi à la maison. Cependant, sur scène, That Green peut être un groupe de power trio ou un acte solo. Recommandé pour les fans de Pavement, Pixies, Sonic Youth et les travaux solo de Graham Coxon, guitariste de Blur...

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