Tout autour : Invitation de Sophie Lapalu et de Jean Cristofol à investir théoriquement l'espace vacant autour des îles

Événement
mercredi 14 octobre 2015 / 19h00
gratuit (dans la limite des places disponibles) * info/réservation : artsvisuels@lamalterie.com
Plus d'infos sur les pages des résidents : Fabrice Gallis - Laboratoire des Hypothèses

Tout autour : Invitation de Sophie Lapalu et de Jean Cristofol à investir théoriquement l'espace vacant autour des îles.


L'ignorance n'est pas un handicap à la pertinence ; il semblerait au contraire qu'elle ouvre la possibilité d'une meilleure connaissance du monde, en incluant l'imagination comme part active dans la création et la compréhension de ce qui nous entoure. C'est ainsi que, sans se déplacer, certains artistes proposent une vision de territoires d'après ce qu'on leur en a rapporté, ce qu'ils ont imaginé ou ont trouvé lors de recherches documentaires. Ils construisent ainsi des espaces transitionnels, qui arrachent les lieux décrits, nommés ou représentés, à l'étroite astreinte de l'espace et du temps. (S. Lapalu)

Verticalité/horizontalité
Depuis un demi-siècle, non contents de le représenter, les artistes sont intervenus dans l'espace réel, jouant avec ses qualités, ses formes d'organisation, ses potentialités poétiques et politiques. L'espace est apparu autrement que comme une dimension extérieure, neutre et invariable. Il est un tissu, une matrice, un ensemble d'éléments produits, flexibles, en pleine transformation. L'espace concret, celui dans lequel nous agissons, percevons, communiquons, n'est plus aujourd'hui ce qu'il était il y a seulement cinquante ans. L'un des signes de ces transformations réside dans l'irruption massive d'une « nouvelle verticalité » qui se manifeste dans nos pratiques cartographiques (ou post cartographiques), le GPS, les images satellitaires, le rôle massif des drones, qu'ils servent à la surveillance ou à lancer des missiles sur des cibles « choisies ». La proposition est d'ouvrir la discussion sur ces transformations, leurs enjeux, la façon dont les artistes y interviennent. (J. Cristofol)

 


 

Critique d'art et commissaire d'exposition, Sophie Lapalu est diplômée de l'Ecole du Louvre et de l'Ecole du Magasin. Elle termine sa thèse sous la direction de Jean-Philippe Antoine à l'Université Paris 8, où elle enseigne aujourd'hui après trois années en tant que coordinatrice de l'espace d'exposition de l'ENSAPC, YGREC (Paris). Ses expositions et programmations sont pour elle des temps d'expérimentation de sa recherche.

Jean Cristofol est professeur à l'Ecole Supérieure d'Art d'Aix en Provence où il enseigne la philosophie et l'épistémologie. Il travaille principalement sur la relation entre arts et technologies, ainsi que sur les formes de temporalité et de spatialité et sur leurs médiations. Ses recherches ont essentiellement porté ses dernières années sur les notions de temps réel, de flux et de fiction.

 



 

Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un partenariat avec le CNAP et de son programme Suite expérimenter - produire - exposer, destiné à rendre visible une sélection de projets ayant bénéficié d'un soutien pour une recherche/production artistique. Le programme suite expérimenter - produire - exposer permet ainsi à des artistes d'expérimenter leurs idées dans le "réel" de l'exposition, en association avec des lieux pilotés par des artistes ou de jeunes commissaires, soucieux de renouveler les pratiques curatoriales.

Le programme Suite expérimenter - produire - exposer bénéficie du soutien de l'ADAGP et de la Copie Privée.

 


 

en partenariat avec le Cnap dans le cadre du projet Suite, avec le soutien de l'ADAGP / La Culture avec la copie privée

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